Margriet Lacy-Bruijn, vice-présidente de l’Association Madame de Charrière (Genootschap Belle van Zuylen) et autorité indiscutable sur la personne et l’œuvre de Belle van Zuylen vient nous entretenir de cette autrice et penseuse longtemps ignorée. Bien que Néerlandaise, elle n’a écrit qu’en français – ce qui à l’époque n’avait rien de surprenant, puisqu’elle était membre de l’aristocratie. Née en 1740 au château de Zuylen, elle a passé la deuxième partie de sa vie en Suisse, où elle est morte en 1805 dans un petit village près de Neuchâtel.
Romancière, dramaturge, spécialiste de l’art épistolaire, elle a aussi composé de la musique (des opéras malheureusement perdus, des sonates pour clavecin). Elle nous a laissé une correspondance énorme, où elle a échangé ses idées avec toutes sortes de personnes sur toutes sortes de sujets (qui, très souvent d’ailleurs, n’ont rien perdu de leur actualité).
Ses opinions politiques et sociales non-conventionnelles tendent à la confirmer comme une féministe avant l’heure, ou, plus généralement, comme une personne qui n’accepte pas ‘automatiquement’ le statu quo.
C’est une première : une conférence en après-midi! Peut-être pouvons-nous ainsi attirer des personnes qui ne se déplacent pas une fois la nuit tombée? Et puis… nous sommes si nombreux à la retraite.
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